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25 February 2017

Donald Trump ?


Le gouvernement impérial étasunien de Donald Trump : Une menace pour la démocratie américaine et un facteur de chaos pour le monde?

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« Pour conquérir et conserver le pouvoir, un homme doit d’abord l’aimer. Ainsi, l’effort pour l’obtenir n’est pas susceptible d’être associé à la bonté, mais avec les qualités opposées de l’orgueil, de la ruse et de la cruauté. Sans l’auto exaltation et l’abaissement des autres, sans hypocrisie, mensonge, prisons, forteresses, punitions, meurtres, —aucun pouvoir ne peut s’imposer ou perdurer. » Léon Tolstoï  (1828-1910), (dans Le Royaume de Dieu est en vous, mai 1893)
« Le mégalomane diffère du narcissiste par le fait qu’il souhaite être puissant, plutôt qu’être charmant et il veut se faire craindre plutôt que d’être aimé. De nombreux lunatiques font parties de ce genre, y compris la plupart des grands hommes de l’histoire. » Bertrand Russell (1872-1970), (dans La conquête du bonheur, ch. 1, 1930)
« Presque tous les hommes peuvent résister à l’adversité, mais si vous voulez tester le caractère d’un homme, donnez-lui le pouvoir. » Abraham Lincoln (1809-1865), (citation attribuée à Lincoln dans une biographie intitulée “Abraham Lincoln, the Backwoods Boy” by Horatio Alger Jr., pub. en 1883)
« Peut-être est-ce une vérité universelle que la perte de la liberté dans un pays doit se faire en prétextant un danger réel ou prétendu venant de l’étranger. » James Madison (1751-1836), 4ème président américain, (dans une lettre adressée à Thomas Jefferson, le 13 mai, 1798)
« Quand le fascisme viendra aux États-Unis, il s’enveloppera dans le drapeau et portera la croix. » Sinclair Lewis (1885-1951), (dans Cela ne peut arriver ici, 1935, un roman au sujet de l’élection d’un candidat fasciste à la présidence américaine)

Le 8 novembre 2016, 46,1% des électeurs Américains votèrent en faveur d’un magnat de l’immobilier, Donald Trump (1946- ), pour devenir président des États-Unis. Ce faisant, ils ne savaient pas exactement ce à quoi ils s’engageaient, car, comme la citation ci-dessus le dit bien, on ne sait vraiment pas à quoi s’entendre d’un politicien avant que ce dernier ne prenne le pouvoir. Les Américains ne s’attendaient certainement pas à ce que le « changement » promis par le candidat républicain à la présidence soit si chaotique.
C’est que Donald Trump s’est entouré de trois conseillers inexpérimentés, sorte de Rasputine. Le premier est son jeune gendre Jared Kushner (1981- ), un homme d’affaires sans expérience gouvernementale et un judaïste orthodoxe fervent qui, en plus, écrit des discours pour le président. Son deuxième proche conseiller et son principal stratège politique est Stephen Bannon (1953- ), un partisan du mouvement américain d’extrême droite Tea Party, qu’on accuse d’avoir une vision apocalyptique du monde. Fait rare, Bannon a aussi été nommé membre permanent du Conseil de la sécurité nationale (NSC). Le troisième membre de l’entourage rapproché de Donald Trump est Stephen Miller  (1985-), âgé de seulement 31 ans, lequel occupe le poste de conseiller principal de la Maison-Blanche, en collaboration avec Jared Kushner pour les affaires intérieures. Il agit aussi comme rédacteur de discours de Donald Trump.
 Photo de gauche : Jared Kushner (1981-)   Photo de droite : Stephen Miller (1985- )



 Stephen Bannon (1953- )
Tout compte fait, le nouveau président américain Donald Trump (1946- ) s’est avéré, jusqu’ici, être un politicien beaucoup plus erratique que ce à quoi on aurait pu s’attendre, malgré toutes les inepties qu’il a proférées au cours de la campagne présidentielle américaine. Pour ma part, je croyais qu’une fois élu et installé à la Maison-Blanche, Donald Trump abandonnerait ses excentricités, notamment ses messages nocturnes sur Tweeter. —J’ai eu tort.
En réalité, au cours des quelques semaines qui ont suivi la cérémonie d’investiture, le 20 janvier 2017, et avant que les ministres nommés aux différents ministères ne soient confirmés dans leurs fonctions, et soucieux de « prendre le contrôle des évènements », le personnel de la Maison-Blanche du Président Donald Trump s’est comporté comme une sorte de junte impériale, en émettant des dizaines de décrets en rafale. L’objectif était de forcer la main aux ministères responsables et aux élus du Congrès, et de faire en sorte de soumettre l’ensemble de la bureaucratie à l’ordre du jour plus ou moins extrémiste de la nouvelle administration.
Cependant, lorsque les ministres de la Défense (James Mattis) ou du Département d’État (Rex Tillerson) sont entrés en fonction après leur confirmation par le Sénat américain, le Président Trump a du changer d’avis sur de nombreuses questions concernant, en autres, Israël, la Chine, l’accord nucléaire iranien, …etc.
Les tribunaux étasuniens ont également jeté du sable dans l’engrenage, notamment en ce qui concerne l’ordonnance générale fermant la frontière américaine aux ressortissants de sept pays musulmans (Iraq, Syrie, Iran, Soudan, Libye, Somalie et Yémen).
Revoyons comment la Maison-Blanche de Donald Trump  s’est montrée chaotique pendant les premières semaines suivant le jour d’inauguration du nouveau président.
Le président Donald Trump a montré jusqu’ici une dangereuse tendance à gouverner par décret, avec des contributions minimales du Congrès élu
Il est toujours dangereux, et potentiellement désastreux dans une démocratie, quand un chef d’État décide de s’approprier les pleins pouvoirs et de gouverner par décret ou par ordonnance, sans passer par le traditionnel processus parlementaire, outrepassant souvent ainsi les ministères responsables et les représentants élus du parlement. Un tel procédé autocratique ressemble davantage à une gouvernance impériale qu’à celle d’un gouvernement démocratique responsable.
Le premier à faire une telle référence a été l’historien américain Arthur Schlesinger Jr., dans son livre publié en langue anglaise en 1973, La présidence impériale. Le livre se voulait une réponse aux tentatives du président Richard Nixon (1913-1994) d’étendre les pouvoirs du président américain, quand ce dernier déclara : « quand c’est le président qui le fait, cela n’est pas illégal. » Dans mon propre ouvrage de 2003, Le nouvel empire américain, j’ai abordé la question de la tendance chez les présidents américains de lancer à leur guise des interventions militaires à travers la Planète, avec un minimum de consultations auprès des membres élus du Congrès.
Sur ce point, le président Trump semble vouloir surpasser le président Nixon en considérant la Maison-Blanche comme le principal centre du pouvoir politique aux États-Unis, contrairement à ce que dit la Constitution américaine sur la séparation des pouvoirs.
Il est vrai que d’autres présidents américains ont émis des décrets exécutoires et des memoranda présidentiels au début de leur administration, mais il s’agissait la plupart du temps de rétablir des procédures qu’une administration précédente avait abandonnées. Ces mesures d’exception traitaient rarement de politiques fondamentales et complexes, même si certaines d’entre elles portaient sur des questions fort importantes, notamment en temps de guerre.
Dans le cas du président Trump, ses ordonnances exécutoires et ses memoranda présidentiels ont non seulement été multiples, mais ils ont aussi porté sur des politiques fondamentales, et cela, sans consultation préalable et sans l’apport technique des ministères concernés, qu’il s’agisse de questions traitant des soins de santé, du droit à l’avortement ou du commerce extérieur, de l’immigration, de l’exploration pétrolière, de questions judiciaires, etc. De plus, aucun document explicatif des fondements et des objectifs de telles ordonnances n’a été produit à l’appui de ces mesures d’urgence.
Quand une telle dérive de gouvernance s’est produite dans d’autres pays, la démocratie fut perdante, et les conséquences pour le leader et son pays furent désastreuses.
• Le président Donald Trump cherche des prétextes de provoquer d’autres pays : son slogan « l’Amérique d’abord » semble signifier les « États-Unis contre le monde entier »
Dans un entretien sur la chaîne CNN, en mars 2007, le futur aspirant à la Maison-Blanche, Donald Trump, a déclaré que le président George W. Bush avait été un désastre dans ses relations extérieures et qu’il avait été « le pire président américain de toute l’histoire américaine », et, il avait ajouté que ce dernier « aurait dû être destitué » parce qu’il avait lancé son pays dans une guerre d’agression contre l’Irak et qu’il avait causé la mort de milliers de personnes. C’est une accusation qu’il a répétée, par la suite, à de nombreuses occasions.
Néanmoins, il est quand même ironique que le président Donald Trump veuille emprunter la même voie que George W. Bush en ce qui concerne l’Iran, recourant à des mensonges et à de fausses allégations pour provoquer ce dernier pays.
Il s’est aussi permis d’insulter les chefs d’État d’une demi-douzaine de pays, allant même jusqu’à menacer le Président mexicain d’envahir son pays. Quant à sa critique du président George W. Bush, il semble que dans son cas, c’est une preuve « qu’on donne aux autres ce que l’on a de trop »!
Il serait bon de rappeler au Président Trump les propos qu’il a tenus, le 27 avril 2016, lors d’un important discours de politique étrangère :
« Contrairement aux autres candidats [à la présidence américaine], je ne considère pas que la guerre et l’agression sont des moyens de première ligne. On ne peut pas avoir une politique étrangère sans diplomatie. Pour une superpuissance, la prudence et la retenue sont vraiment des signes de force. Même si je ne faisais pas partie du gouvernement, j’étais totalement contre la guerre en Irak, et j’ai dit sans hésitation, à de multiples occasions, qu’elle aller déstabiliser tout le Moyen-Orient. »
Il est permis de douter de la sincérité du Président Donald Trump quant à sa volonté de mettre fin à l’influence des milieux financiers américains sur les politiciens étasuniens
Au cours de la campagne présidentielle de 2016, le candidat Donald Trump a sévèrement accusé ses rivaux d’être des porteurs de valises pour les financiers de Wall Street. Il a souvent répété que les milieux de Wall Street étaient le symbole d’une élite corrompue, laquelle a spolié l’Amérique et volé la classe ouvrière pour s’enrichir. Il s’est servi des médias sociaux pour lancer les pires accusations contre la candidate démocrate Hillary Clinton, allant jusqu’à dire, le 28 juillet 2016, que cette dernière n’était rien de moins qu’une « marionnette de Wall Street », et, le 19 octobre 2016, que les méga-banques avaient la haute main et un « contrôle absolu » sur ses rivaux Hillary Clinton et Ted Cruz, insinuant par le fait même que ces derniers étaient inaptes à occuper le fauteuil du Président américain, tandis que lui se voulait être le défenseur de la classe ouvrière.
Mais qu’à cela ne tienne ! Une des premières mesures du Président Trump a été d’annoncer le retrait de la réglementation bancaire connue sous le nom de loi Dodd-Frank, adoptée en 2010, dans la foulée de la crise financière des prêts subprime de 2008. Il est quand même surprenant que le président Trump réponde si rapidement aux souhaits de déréglementation des méga-banques américaines, alors même qu’il dénonçait avec force, il n’y a pas si longtemps, la corruption des milieux d’affaires de Wall Street.
Dans un deuxième temps, le Président Trump a recruté un ancien banquier de la grande banque Goldman Sachs, M. Steven Mnuchin, pour le poste de ministre des Finances.
En outre, M. Trump a fait appel à la méga-banque d’affaires Goldman Sachs pour le conseiller et l’appuyer dans l’élaboration de sa politique économique. En effet, il a nommé M. Gary Cohn (1960-), le président de Goldman Sachs, au poste de président du Conseil économique national du président. Ce faisant, il s’est assuré que les banquiers de Wall Street aient un important mot à dire dans les politiques économiques et financières de son administration.
On peut certes s’interroger si ses attaques contre les milieux bancaires de Wall Street, et sur la prétendue influence indue qu’ils exerçaient sur les politiciens américains, étaient sincères, ou si elles n’étaient que de simples boutades de politicien pour se faire élire.
• Les attaques répétées du président Donald Trump contre les milieux journalistiques et contre les juges qui se prononcent sur la constitutionalité de ses politiques relèvent d’un autoritarisme et sont en soi une violation de la séparation des pouvoirs
Le 6 février dernier, le président Donald Trump s’est lancé dans un barrage d’accusations contre la presse américaine, l’accusant « de passer sous silence de nombreuses attaques terroristes », sans apporter la moindre preuve d’appui à ses graves accusations. Il s’est aussi employé à intimider et à insulter les juges qui ont à se prononcer sur la constitutionnalité de certaines de ses ordonnances, ce qui de toute évidence est une attaque contre l’indépendance judiciaire.
Il s’agit là d’un mépris et d’une violation du principe de la séparation des pouvoirs contenu dans la constitution américaine, en plus d’être une attaque frontale contre la liberté de la presse.
On ne peut pas banaliser de telles attaques, venant d’une personne en autorité. En effet, quand un régime autoritaire veut s’établir et manquer à ses devoirs et à responsabilités, il s’attaque généralement aux systèmes législatif et judiciaire du pays, afin de les assujettir au pouvoir exécutif et, il s’efforce d’intimider les institutions qui sont en mesure de relever ses mensonges et ses fausses représentations.
• Le président Donald Trump a une vision mercantiliste du commerce international, laquelle est rejetée par presque tous les économistes
Le Président Donald Trump semble penser que son pays devrait enregistrer des excédents commerciaux sur le commerce des biens et des services avec les autres pays, ces derniers étant acculés à des déficits commerciaux, quelle que soit la balance des paiements globale des États-Unis, et quelle que soit la conjoncture économique nationale et étrangère. Une telle vision des choses ne tient pas la route. Ce n’est pas ainsi que la balance des paiements d’un pays s’ajuste aux relations économiques multilatérales.
Lorsque M. Trump met l’emphase sur une seule composante de la balance des paiements, la balance commerciale, il est dans l’erreur. Par exemple, si un pays vit au-dessus de ses moyens et emprunte de l’argent à l’étranger, cet emprunt étranger apparaît comme un afflux de capitaux étrangers dans le pays. Cet afflux de capitaux étrangers entraîne un excès de dépenses intérieures par rapport à sa production et contribue à financer un excédent des importations par rapport aux exportations de biens et de services avec le reste du monde. Le compte capital du pays affiche un excédent, alors que la balance commerciale (plus précisément la balance courante) indique un déficit, les deux s’équilibrant ainsi plus ou moins l’un l’autre.
La raison principale pour laquelle les États-Unis enregistrent des déficits commerciaux, année après année, c’est parce qu’ils empruntent trop à l’étranger.
Cela s’explique en partie par le fait que le gouvernement étasunien enregistre d’énormes déficits budgétaires, en dépensant davantage que ses rentrées fiscales et qu’il emprunte de l’argent tant au secteur privé intérieur qu’aux étrangers, ce qui accroit la dette publique. Ces déficits sont souvent causés par des baisses d’impôts et par des dépenses militaires en croissance. Le fait que l’économie mondiale utilise le dollar américain en tant que monnaie de réserve internationale représente un prêt sans intérêt que le reste du monde avance aux États-Unis, ce qui permet à ce dernier pays d’enregistrer un déficit commercial chronique. M. Trump et ses conseillers seraient bien avisés de comprendre ces vérités de la finance internationale.
Si son gouvernement veut réduire le déficit commercial des États-Unis avec le reste du monde, le gouvernement américain devrait équilibrer ses livres et réduire ses emprunts à l’étranger. Les guerres commerciales n’amélioreront pas la balance commerciale des États-Unis si le pays continue à dépenser au-delà de ses rentrées fiscales et s’il maintient ses emprunts à l’étranger. Elles ne feraient qu’empirer les choses.
Depuis plusieurs décennies, le gouvernement étasunien a accumulé dette sur dette, en enregistrant année après année des déficits budgétaires, causés principalement par les guerres ruineuses que le pays mène à l’étranger, et en finançant ces interventions par des emprunts à étranger. C’est un problème que les politiciens américains doivent comprendre s’ils ne veulent pas que leur pays en vienne un jour à faire faillite.
Cela est arrivé dans le passé avec la montée et la chute d’autres empires, et il n’y a aucune raison pour que cela ne puisse se reproduire de nos jours quand un pays impérial dépense continuellement plus qu’il ne produit. Et les guerres ne produisent rien; au contraire, elles sont un facteur de mort et de destruction.
Les espoirs de mettre fin au chaos au Moyen-Orient sont en baisse
L’élection de Donald Trump aux États-Unis avait fait naître l’espoir de la possibilité de mettre fin au chaos meurtrier au Moyen-Orient. Cependant, une fois pendant la campagne présidentielle et une autre fois après son arrivée au pouvoir, M. Trump a jeté une douche froide sur de tels espoirs.
Dans un premier temps, lors d’un discours électoral, le 21 mars 2016, devant le lobby sioniste américain (l’AIPAC), il a courtisé de riches donateurs avec l’annonce de son intention de rompre avec la politique de la plupart des pays occidentaux du dernier demi-siècle de considérer la ville de Jérusalem en tant que zone protégée des Nations Unies, soit une ville internationale occupée par les Arabes, les chrétiens et les juifs. Plus précisément, il a déclaré : « Nous allons déplacer l’ambassade américaine [de Tel Aviv] vers la capitale éternelle du peuple juif, Jérusalem. »
En deuxième lieu, le jeudi 15 décembre 2016, afin de s’assurer que tous comprennent bien qu’il était du côté d’Israël dans le conflit israélo-palestinien, le président élu Donald Trump fit connaître son choix pour le poste d’ambassadeur américain en Israël. Il annonça la nomination d’un farouche partisan des colonies israéliennes en terres privées palestiniennes, David Friedman, son avocat personnel en matière de faillite. Le nouvel ambassadeur ne perdit guère de temps à déclarer qu’il brûlait du désir de « commencer son travail d’ambassadeur des États-Unis dans la capitale éternelle d’Israël, Jérusalem. »
Et, troisièmement, oubliant semble-t-il qu’il avait critiqué son adversaire Mme Hillary Clinton pour avoir proposé une politique dangereusement téméraire, le président Trump annonça, le 25 janvier dernier, qu’il envisageait de « créer des zones de sécurité en Syrie », apparemment sans considérer si c’était légal, et aussi sans s’assurer de l’accord du gouvernement syrien et sans consulter les trois principaux pays (Russie, Turquie et Iran) qui venaient tout juste de conclure un projet de paix pour la Syrie. Il préféra s’entretenir avec les dirigeants de l’Arabie saoudite et ceux des Émirats arabes unis, deux pays qui sont connus pour leur appui au terrorisme islamiste en Syrie.
Le monde craint le président Donald Trump : les scientifiques responsables de l’Horloge de l’Apocalypse ont établi que l’humanité est à seulement deux minutes et demie de la fin du monde
En janvier dernier, les scientifiques chargés de l’Horloge de la fin du monde ont avancé l’horloge à seulement deux minutes et demie de l’apocalypse, en grande partie à cause de l’arrivée de Donald Trump à la tête des États-Unis. Ils ont affirmé que l’homme d’affaires devenu politicien, compte tenu de ses dangereuses déclarations et de ses politiques irréfléchies, pourrait conduire la Planète à sa perte. Cela signifie qu’ils considèrent que la Terre est maintenant plus proche de l’hécatombe qu’elle ne l’a jamais été depuis 1953, soit au plus fort de la confrontation nucléaire entre les États-Unis et l’Union soviétique.
Les menaces existentielles qui menacent la Terre viennent aujourd’hui de fréquentes déclarations concernant l’utilisation des armes nucléaires et la prolifération de ces armes, ainsi que l’accélération des changements climatiques.
Conclusion
Tout compte fait, la tournure des événements depuis l’élection de Donald Trump a soulevé un certain nombre de craintes que beaucoup de choses pourraient changer pour le pire dans les années à venir. Bon nombre des politiques mises de l’avant par l’administration Trump sont des remèdes inappropriés pour les problèmes auxquels font face les États-Unis et le monde. En fait, beaucoup de ces politiques peuvent aggraver les choses, plutôt que les améliorer.
Les choses semblent avoir commencé à changer pour le mieux avec l’arrivée de nouveaux ministres expérimentés et compétents dans le processus décisionnel américain, en dehors du petit cercle fermé de la Maison-Blanche. Il était temps.
Professeur Rodrigue Tremblay


Le Prof. Rodrigue Tremblay est professeur émérite d’économie à l’Université de Montréal. Auteur du livre « Le nouvel empire américain » et du livre « Le Code pour une éthique globale ».
On peut le contacter à l’adresse suivante : rodrigue.tremblay1@gmail.com.
Prière de visiter son blogue en plusieurs langues à l’adresse suivante : http://www.thenewamericanempire.com/blog.htm.
Site Internet de l’auteur : http://www.thenewamericanempire.com/

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